Corriger ou relire un poème permet de savoir l’émotion que le lecteur aime. Nous ressentons beaucoup de choses par le rythme. Le rythme en poésie ce sont les pieds représentés par les syllabes. Un pied est un son de sa voix.
On cherche d’abord à remplacer certaines comparaisons par des métaphores en rapport avec l’émotion produite. Relire son poème à haute voix ou avec quelqu’un d’autre permet de trouver des sensations. Le rêve crée la métaphore.
Les vers possédant des pieds pairs sont plus harmonieux. Le « e » muet se prononce mais on relit les apostrophes avec le mot. Il faut donc éviter le « e » muet peu envoûtant. Éclaircir son poème permet de mieux transmettre l’émotion.
De même assortir les singuliers avec les singuliers, les pluriels avec les pluriels permet de créer une cohésion. Le hiatus ce sont deux syllabes identiques côte à côte qui produisent un son identique. C’est peu harmonieux donc à éviter.
Ainsi les rimes peuvent être suivies en A-A-B-B pour homogénéiser. On peut aussi alterner en A-B-A-B afin de diversifier. On peut aussi déplacer une rime tout à la fin pour créer un effet de surprise puis reprise afin que le lecteur s’intéresse à la fin du poème.
L’alexandrin est un vers en douze pied très harmonieux. Il est difficile à réaliser. En effet il nécessite de compter chaque pied de vers en coupant le rythme deux ou trois fois afin de le rendre lisible.
Dans la poésie classique on parle de « richesse de rimes » lorsque deux rimes sont d’égale résonance. « aimer » et « viser » c’est plus joli que « aimer » et « narrer » ou « aimer » et « penser ».
Mes notes
Corriger un poème selon quelques unes des règles qui vous semblent importantes...